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Boston Public Library
http://www.archive.org/details/lesvangilesdes01cath
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j j»€ I SaRCTO; fOHeiHie ^€^6€ï,|SlE«-i
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la lune et dans les étoiles; et
fur la terre les nations feront
dans la confternation lorf-
qu'elles entendront le bruit
confus que fera la mer par
l'agitation de ies flots; et les
hommes lécheront de frayeur
dans Tattente des maux qui
menaceront l'univers ; car les
vertus des cieux feront ébran-
lées; alors ils verront le Fils
de l'Homme qui viendra fur
une nuée , avec une grande
puiffance et une grande ma-
jeflé. Mais lorfque ces chofes
commenceront à arriver, ou-
POBLi
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1
II
3
^
\
rôles ne pafferont point. Prenez
donc garde à vous, de peur que
vos cœurs ne f'appefantiiîj — ■
par rintempérance, par les exe
du vin et par les inquiétudes*
de cette vie, et que ce jour ne
vienne vous furprendre tout
à coupi car il enveloppera]
comme dans un filet tous ceux;
qui demeurent fur la terre:
Veillez donc et priez en tous
temps, afin que vous méritiez
d éviter tous ces maux qui arri-
veront, et de paraître avec
confiance devant le Fils de
l'Homme.
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pour lui dire : Eft-ce vous qui
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devez venir, ou, devons-nous
en attendre un autre? Jéfus
leur répondit : Allez & ra-
^^SBv'i^^B
contez à Jean ce que vous
avez entendu & ce que vous
^SB
avez vu. Les aveugles voient.
les boiteux marchent, les
lépreux font guéris, les fourds
^^
entendent, les morts reffuf-
^^
citent, l'Évangile efl: annoncé
aux pauvres; & heureux eïl
celui à qui je ne ferai point
«^2S
an fujet de fcandale. Comme
ils fe retiraient, Jéfus com-
mença à dire au peuple ,
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méditant dans ion cœur; & les bergers
s'en retournèrent, gloriliant et louant
Dieu de tout ce qu'ils avaient vu &
PDBLrc
PO
ans; elle ne ibrtait pas du
temple, & fervait Dieu nuit
& jour, dans les jeûnes & les
prières. Étant donc furvenue
en ce même inllant, elle
louait le Seigneur & parlait
de cet enfant à tous ceux qui
Attendaient la rédemption d'If-
(Sureuji:
ccuy qui
écoutent
la parole
de 9ieu
et la mettent en
pratique.
EM;ILE SELON S^lfflHIEU
Chap.l.v.13.15
nce temps-
là, un ange
du Sei-
ijneur ap-
arut en
Jono'eà Jo-
iui dit: Levez-vous, prene/ Tenta
& ik mère, fuyez en Egypte, &
ï' demeurez-y jufqu'à ce que je
^"^ vous difë d'en partir, car Hérode
doit chercher l'enfant
le faire périr. Jofeph, s'étant
levé, prit l'enfant et la mère
durant la nuit, & fe retira en
Egypte, où il demeura jufqu'à
a mort d'Hérode, alin que cette
parole que le Seigneur avait
dite par le prophète fût accom-
plie. J'ai rappelé mon rils de
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37
p O B V- ' '-■
célébrer la fête de Pâques. Or,
quand il eut atteint l'âge de
douze ans, comme ils y étaient
allés félon la coutume, il arriva
que, lorsqu'ils s'en retournaient,
les jours de cette folennité étant
paffés, l'enfant Jéfus demeura
à Jéruiklem fans qu'ils s'en aper-
çuffent; mais penfant qu'il pou
vait être avec quelqu'un de leur
compagnie, ils marchèrent pen-
dant un jour, & ils le cher-
chaient parmi leurs parents &
ceux de leur connaiffance. Ne
l'ayant point trouvé, ils retour-
nèrent àJérufalempourle cher-
PUBLIC
S^0^^P''
prollerna devant lui, en difant :
Seigneur, û vous voulez, vous
pouvez me guérir. Jéfus, éten-
dant la main , le toucha &
dit : Je le veux, foyez guéri-,
& à Finûant fa lèpre difpa-
rut. Alors Jéfus lui dit : Gar-
dez-vous bien de parler -de ce
miracle à perfonne; mais allez
vous montrer aux prêtres,
&, afin qu'ils en aient une
preuve, acquittez-vous de l'of-
frande prefcrite par Moïfe. En-
fuite , Jél'us entra dans Ca-
pharnaiim , & un centurion
rapprocha
tes cela, & il. le fait. Jélub
1 entendant ainfi parler , en
témoigna de l'admiration , &
dit d ceux qui le fuivaient : ^
En vérité, je vous le dis, )e
n ai point trouvé une fi grande
toi dans Ifraël. Auiîi, je vont,
déclare que pluiieurs vien-
dront d'Orient & d'Occident,
& feront placés au feftin avec
Abraham, Ifaac & Jacob dans le
royaume des cieux, & qu'au
contraire les enfants du royau-
-à'-'-
llc:^ et quil
îîouy
8 oit fait
selon ce que nous
atJe:^ cru.
POE
POBl..
^aHA§i;
qu'un homme prend & sème
dans fon champs ce grain ell,
à la vérité, la plus petite de
toutes les femences; mais quand
1 a pris de l'accroiffement, c'ell
la plus grande de toutes les
plantes, & il devient un arbre,
de forte que les oifeaux du ciel
viennent fe repofer fur fes bran -
ches. Il leur dit une autre
parabole : Le royaume des cieux
elt femblable au levain qu'une
femme prépare et qu'elle mêle
dans trois mefures de farine,
jufqua ce que la pâte foit
entièrement levée. Jéfus dit
' n 13 L ! 1
maai
festerai
des cboses qui
étaient Qcl)ées depuis
le eommeacemeut
dumoude.
.ILr--'
POBL I
T B L I G
PDBLI
PDBLi
par les plaiiirs- de cette vie
i qui l'étoufFent, de forte qu'ils
ne portent point de fruits.
Enfin, ce qui tombe dans une
bonne terre repréfente ceux
qui, écoutant la parole avec
un cœur droit et bien difpofé.
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pour
entendre
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e'^pplic|ue à entendre
^^^Sb^^^^I
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Lk Dimanche
Dh lA QUINQUAGRSIME
EVANGILE SELON S'!' LUC
ChaplVlII.v. 31.43.
;/^ST^:
le bruit du peuple qui paiîkit,
s'informa de ce que c'était. On
lui répondit que c'était Jéfus de
Nazareth qui palîait. Auffitôt
il fe mit à crier: Jéfus, fils de
David, ayez pitié de moi! Et
ceux qui allaient devant, lui
difaient rudement de fe taire;
mais il criait encore beaucoup
plus haut: Fils de David, ayez
pitié de moi! Alors Jéfus s'arrê-
rant commanda qu'on le lui
amenât, et quand l'aveugle fut
près de lui, il lui demanda :
Que voulez-vous que je vous
falfei' L'aveugle répondit: Sei-
^rfl^a^^\^
-^ 80 -"%-
eut jeûné quarante jours et
quarante nuits, il eut faim, &
le tentateur fapprochant lui
dit : Si vous êtes le fils de Dieu,
commandez que ces pierres fe
changent en pain. Jéfus lui ré-
II ei\ écrit : L'homme
ne vit pas feulement de pain,
mais de toute parole qui fort de
la bouche de Dieu. Le démon
alors le tranfporta dans la ville
fainte, & l'ayant placé furie haut
du temple, il lui dit : Si vous
êtes le fils de Dieu, jetez vous en
bas, car il eft écrit : Il a com-
mandé à fes anges de prendre
■t'
V
ÏV:
t^^^"^ foin de vous, & ils vous foutien-
fô^'^V) dront fur leurs mains, de peur
Cf'-
que votre pied ne heurte contre
quelque pierre. Jéfus lui répon-
dit : Il eu aufîî écrit : Vous ne
tenterez point le Seigneur votre
Dieu. Le démon le tranfporta en-
core fur une montagne très-éle-
vée, &, de là, lui montrant tous
les royaumes du monde avec la
gloire qui les accompagne, il lui
dit : Je vous donnerai toutes ces
chofes, fi, en vous prolternant,
vous m'adorez. Auïîîtôt Jéfus
lui répartit : Retire-toi, Satan,
car il eil: écrit : Vous adorerez le
m
-g- 84 -g=^
vifage devint brillant com-
me le foleil, & fes vêtements
blancs comme la neige. En
même temps, ils aperçurent
Moïfe & Élie qui s'entrete-
naient avec lui. Pierre alors,
prenant la parole, dit à
Jéfus : Seigneur, nous fom-
mes bien ici; û vous voulez,
dfelîons ici trois tentes : une
pour vous, une pour Moïlë &
une pour Élie. Il parlait encore
lorfqu'une nuée lumineufe les
couvrit, & il en fortit une
voix qui difait : Celui-ci ei\
mon Hls bien-aimé, dans lequel
%.
fur une montagne où il ^ ^\^J V/
fafTit avec fes difciples. Or, ( Wa f^
le jour de Pâques , qui eft j^ ( ^J^ \
la grande fête des Juifs,
était proche. Jéfus, levant S r /] j
TYf/f^(^ les yeux, aperçut cette nom-
lî^iy breufe multitude qui venait
j à lui, & dit à Philippe : Où
achèterons-nous des pains pour
îj donner à manger à tout ce ,,, » -^
^^1 peuple? Mais il ne difait cela nj ^ ç^,
que pour l'éprouver, car il \\ /^
**^ \ favait bien ce qu'il devait
. - . Sé^
.^. ^^f^m^^ faire. Philippe lui répondit: (]^|>V
,' H/i. tJ^ 'le j] Quand on achèterait du pain ^ '^[('(i/.
'y?ÛW^ml pour deux cents deniers, cela ^^U
riiJ ■v ^ v J
'^ o/
'^'^é\ ne fuffirait pas pour en
.v/afMfw^y:
:-P5^is7^^fT%iTj^,g?JS*^
M
^j^^.
L
ii.
ayant rendu grâce, il en ût dillribuer
à tous ceux qui étaient affis, et on
leur donna auiîi des deux poilîbns
autant qu'ils en voulurent. Et lod'qu'ils
furent ralikfiés, il dit à les difciples :
Ramaffez les morceaux qui font reliés,
pour que rien ne fe perde. Ils les
ramalfèrent donc, & ils emplirent
douze corbeilles des morceaux qui
étaient rertés des cinq pains d'orge,
après que tous en eurent mangé.
Et tout ce peuple, voyant le miracle
que Jéfus venait de faire, disait :
C'eft là vraiment le prophète qui
doit venir dans le monde. Mais Jéfus
connaiiTant qu'ils avaient delîèin de
f'emparer de lui pour le faire roi,
fenfuit & fe retira feul fur la
montagne.
.«vi-
Qi) Q^ <^ct'
^^ o<J ;.s(-<^ *----,
'^,3°-if
me convaincra de pèche :' Si
je vous dis la vérité, pourquoi
ne me croyez-vous pasi' Celui
qui cil de Dieu, écoute ies
paroles de Dieu, & ce qui
Ddîg)
ran que vous ne les écoute/ Iw
poi au c'eft que vous netes
— 1 ^ i
poim de Dieu. Les Juifs lui ^ '
;nr : N'avons - nous W/
pas raiibn de dire que vous
êtes un Samaritain et un , ;
Jéfijs leur répondii p
luis iJOiiu noiïédé du démon. j# i^
mais j'honore moH père, èc M* jj
vous , vous me desaonore/ ^^
•*k
'^
^
te^^^l
l'oiir moi, le ne cherche point
ma propre gloire; un autre en
prendra loin, & me fera jurtice.
'lis. Il quelqr'"
rôle, il ne mourra jamais. La-
delfus les Juifs lui dirent : Celt
maintenant que nous connaiiîbns
Abraham e<l mort, les prophètes
foni morts, &: vous vene/, nous
dire : ii quelqu'un garde ma
parole, il ne mourra jamais!
ètes-vous pi us grand qu'Abraham
notre père qui elt mort, & que
les prophètes qui font morts
Ù}
i
M
\
-■^
1
.V
MT5C
■miïi? Que prétendez -vous et-e
J élus leur répondit; Si je me
, le moi-même, ma gioirt-
neft rien^ celui qui me '^orifte.
tfeft mon Père que ■
être votre Dieu, & c
moi je le connais^ & ii je difals
que je ne le connais pomt, jt
ierais un menteur comme vous
Mais je le connais, & je ^
parole. Abraham, votre pore.
a déliré voir, mon jour^ il t'a vu,'
ui réparilrent : Vous n'ave?
ioint encore cmquante ans.
aH> >
/'
^J^'^ -• ^'
osmm
ou pluf bout
des cîeux
0
-^
^
:^jé,.j
^/.-
109
POBLfC-
112
- B L î G
e rrapperai le
pafteur, et les brebis
du troupeau feront
^4^ difperfées.
r- i-l iJk CA - ('s,^ r3¥
■ J B L ï C
IJ B L I C
^4- ' '^ -^
vous, je ne vous renoncerai
point. Et tous les autres dirent
la même chofe. Après cela. Je
lus vint avec eux dans un lieu
nommé Gethfémani, & il dit à
lès difciples : Demeurez ici
pendant que j'irai là pour prier.
Et ayant pris Pierre &. les deux
fils de Zébédée, il commença à
être accablé de trifteffe & d'af-
tliction. Alors il dit : Mon âme
elt trifte jufqu'à la mort; demeu-
rez ici & veillez avec moi. Et
s'étant un peu éloigné, il fe pro-
llerna le vifage contre terre.
P D B L !
-'•/BUG
POBLÏC ;
-^ 123 ^:..
mettez votre épée dans ton
fourreau, car tous ceux qui ie
l'erviront de l'épée, périront par
lepée. Penfez-vous donc que
je ne pourrais pas prier mon
Père , & ne m enverrait-il pas
aufîîtôt plus de douze légions
d'anges? Comment donc s'ac-
compliront les Écritures, qui
marquent que cela doit arriver
ainlil' En même temps Jéfus dit
à cette troupe : Vous êtes ve-
'^
136 V
129
jour parut, tous les princes de.s
prêtres & les anciens du peu-
ple tinrent confeil contre Jéliis
pour le faire mourir. Et l'ayant
lié, ils remmenèrent & le livre
rent à Ponce Pilate, leur gou
verneur. Alors Judas, qui l'avait
trahi, voyant qu'il était con-
damné, fe repentit de fa trahi-
fon; & reportant aux prince.s
des prêtres et aux anciens leurs
trente pièces d'argent, il leur
dit : J'ai péché en livrant le fang
innocent. Mais ils lui dirent :
que nous importe? c'eft votre
affaire ; & après avoir jeté l'ar-
M^^:^
■r,^'
L<>^-
t*i
-4^ '34 -i>-
lon tribunal, la femme lui en
voya dire : Ne vous embarral-
fez point dans 'l'affaire de ce
jufte, car aujourd'hui j'ai eu à
Ion fujet un longe qui m'a beau
:oup tourmentée. Mais les prin
ces des prêtres & les ancien
periuadèrent au peuple de de
m
ander Barabbas & de faire
mourir Jëlus. Le gouverneur
leur avant dit : Lequel des deux
voulez-vous que je vous déli
vre. Ils répondirent : Barabbas
Pilate leur dit : Que ferai-je
donc de Jélus, qu'on appelle le
Chrift:' Ils répondirent tous
mM'^
:*Ar:^^^~
qu'il loit crucifié . Pilate, voyant
qu'il ne gagnait rien, mais que
l'agitation du peuple augmen- ni;
tait encore, demanda de leau,
& fe lava les mains devant le
peuple, en difant : Je fuis in
nocent du fang de ce jufte, ce
fera à vous d'en répondre. Et
tout le peuple répondit : Que
(on fang retombe fur nous &
fur nos enfants . Auiîitôt il leur
délivra Barabbas, & après avoir
fait fouetter Jéfus, il le leur
abandonna pour être crucifié.
Alors les foldats du gouver-
neur, ayant mené Jéfus dans le
-.1 ty\ A . ,/'
129 Y"
15611"
■ rf B L I G
">T
;.^ki.^^
prétoire, affemblèrent autour
de lui toute leur compagnie, &,
après l'avoir dépouillé, ils le vê
tirent d'un manteau d'écarlate:
puis ayant fait une couronne
d'épines entrelacées, ils la lui y'^
^V ^^P JL ^4* >^
mirent iur la tête, avec un ro-
lèau dans la main droite, &,
tléchiffant le genou devant lui,
ils l'iniultaient en difant : J€
vous lalue, roi des Juifs, &, lui
crachant au vifage, ils prenaient
Ton rofeau, & lui en donnaient
des coups iur la tête . Après lui
1 avoir fait fouffrir tous ces op-
probres, ils lui ôtèrent le man
( PUBLIC
i« ■
mk
M
teau decarlate, lui remirent les habits,
1^
& l'emmenèrent pour le crucifier. Com-
r'
me ils Ibrtaient, ils rencontrèrent un
homme de Cyrène, nommé Simon,
W^\
qu'ils contraignirent de porter la croix
de Jéfus, & ils arrivèrent ainfi au
139.
V^iha;^
lieu appelé Golgotha, c'eft-à
dire Calvaire. Là ils lui pré-
i'entèrent à boire du vin mêlé
de fiel; mais en ayant goûté, 'r^(^*^j)i^i
il ne voulut point boire. Après S*^
A., ^'^^-
ê^-^
1^
-{^^*
t
^' \
Alors on crucilia avec lui deux
voleurs, l'un à fa droite & l'autre
à la gauche, et'ceux qui palTaient
par là le chargeaient de malé-
diélions , en branlant la tête , &
lui difant : Toi, qui détruis le
temple de Dieu, & qui le rebâtis
en trois jours, que ne te làuves
tu toi-même? Si tu es le Fils de
Dieu, defcends de la croix. Les
princes des prêtres, fe moquant
auffi de lui avec les doéleurs et
les anciens, difaient : Il a fauve
les autres & il ne peut fe fauver ^^,''^^\ii^
lui-même .S'il eF roi d'Ifraël, '^ 7 f<S^H :k
qu'il defcende
(*rilf®
-^
Ai i ^ à
Quelques-uns de ceux qui étaient
préfënts , l'ayant entendu , dirent :
Il appelle Elle, & l'un d'eux courut
auffitôt remplir une éponge de
vinaigre, & l'ayant mife au bout
d'un rofeau , il lui préfenta à
tendez , voyons fi Élie viendra
D B L r G
des prêtres et les phariliens
Allèrent enfemble chez Pilate
et lui dirent : Seigneur, nou^
ifi'V^'^\ l|^ nous fommes fouvenus que ce
Ak - "^^-1 léducteura dit, lorsqu'il était en-
core envie: Je reirufciterai trois
ours aprèsmamort. Commandez
donc que fon fépulcre foit gardé
)uiqu'au troifième jour, de peui
eamofÉMaww
15 '^ '- û/^
-" n B L I C
p O B U 1 -
'^PVIBh f C
laver les pieds, & il ell pur dans
tout le refte; & pour vous auffi
vous êtes pur, mais non pas tous.
Car il {'avait qui était celui qui
devait le trahir ^ & c'eil pour cela
qu'il dit : Vous n'êtes pas tous
purs. Après donc qu'il eut lavé
les pieds, il reprit fes vêtements;
& fêtant mis à table, il leur dit :
Comprenez-vous ce que je viens
de faire? vous m'appelez Maître
& Seigneur, & vous avez rai-
fon, car je le fuis. Si donc je
vous ai lavé les pieds, moi qui
fuis votre Seigneur et votre
Maître, vous devez auffi vous
'ik
■*i
m
0^
-^ 1)0 -^
de Jéfus; & le premier jour de
la femaine, étant parties de
grand matin, elles arrivèrent ^
au fépulcre au- lever du foleil.
Elles difaient entre elles : Qui
nous ôtera la pierre qui ferme
l'entrée du fépulcre? Mais en
y regardant, elles aperçurent
que cette pierre, qui était fort
grande, en avait été ôtée. Puis,
entrant dans le fépulcre, elles
virent un jeune homme, affîs
vers la droite, vêtu d'une robe
blanche, et elles en furent
effrayées. Mais l'ange leur dit :
Ne craignez rien : vous cher-
■Oi
J,
chez Jéfiis de Nazareth, qui !■.
a été crucifié; il eft refîulcifé,
il n'eft point -ici. Voici le lieu
où on l'avait mis; mais allez
dire à les difciples et à Pierre
qu'il vous précède en Gali-
lée : c'ell là que vous le ver-
rez, iélon qu'il vous l'a dit lui-
même.
^:
POE
LE JEUDI
SELON- s: JEAN.
n ce temps-là, Marie le
tenait dehors près du fé-
pulcre, fondant en larmes.
Tandi.s qu'elle pleurait ainli, elle
P 0 B L I C
JO"!
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ffiÙl^
)tf
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w
\66
blés, dans la crainte des Juifs,
étant fermées, Jéfus vint, parut
au milieu d'eux, & leur dit : La
paix l'oit avec vous. Après ces
paroles, il leur montra fes mairis
et fon côté. A la vue du Sei-
gneur, les difciples furent rem-
plis d'une grande joie. Il leur dit
donc encore une fois : La paix
soit avec vous. Comme mon père
m'a envoyé, ainsi je vous envoie
moi-même. A ces mots, il souffla
fur eux, leur difant : Recevez, le
Saint- Efprit^ les péchés feront
rerais à ceux à qui vous les re-
mettrez, & ils feront retenus à
f^
W-'^'.
d.V%
fr^^
i 67
ceux à qui vous les retiendrez.
Or, Thomas, l'un des douze
apôtres, appelé Dld}ane, n'était
pas avec eux, lorfque Jéfus vint.
Les autres difcipies lui dirent
donc : Nous avons vu le Sei-
gneur. Mais il leur répondit : Si
je ne vois la marque des clous
dans fes mains, & si je ne mets
ma main dans la plaie de ion
côté & mon doigt dans le trou
des clous, je ne croirai point.
Huit jours après, les difcipies
étaient encore dans le même
lieu; & Thomas s'y trouvait avec
eux; Jéfus vint, les portes étant
^:0s^
^ a B L ic )
PUBLIC
i6B
Fermées, et parailiant au milieu
d'eux, il leur dit : La paix ibit avec
vous. Puis s'adreiî'ant à Thomas :
Portez ici votre doigt, & conii-
déreT, mes mains ^ approchez
auiîi votre main et la mettez dans
mon côté, & ne ibyez plus incré-
dule, mais iidèle. Thomas répon
dit, & lui dit : Mon Seigneur
& mon Dieu! Jéfus lui dit :
Vous avez cru, Thomas, parce
que vous m'avez vu^ heureux
ceux qui ne m'ont point vu, &
qui ont cru ! Jéfus a fait, en pré
fence de fes difciples, beaucoup
d'autres miracles qui ne font
P D B L î C
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5/^3
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